En me promenant à la recherche de pages sur le lycée Ronsard (de préférence sur l'ancien, vous connaissez mon idée fixe à présent), je viens de faire une découverte qui m'enchante.
Allez vite voir le blog de ce collégien vendômois – bientôt lycéen du lycée Ronsard (nouveau) – qui adore sa ville, se passionne pour l'informatique et fait de superbes photos. Et, cerise sur le gâteau, il « écrit » vraiment, je veux dire qu'il rédige ses billets en français, oui, oui... et quasiment sans fautes d'orthographe !
Voici quelques-une des pages où il nous fait voir Vendôme à travers son objectif de surdoué :
Je viens de découvrir quelques pages consacrées à Vendôme sur un joli blog intitulé « En sortant de l'école ».
On commence par une balade à Vendôme, le 12 avril dernier. On peut y voir le Loir sous toutes ses facettes, la Trinité, les ruines du château, et une vue de la ville depuis la Montagne.
Ensuite, le 13 avril, la visite continue par la place Saint-Martin, la porte Saint-Georges, la bibliothèque, le parc Ronsard et son Cavalier tombé, et enfin le clocher de la Madeleine...
Le 14 avril, on termine en beauté ;-) avec quelques photos du lycée Ronsard... enfin de l'ancien... en évoquant Balzac à Vendôme.
J'en profite pour signaler l'article intitulé « Balzac au collège des Oratoriens deVendôme : fiction et réalité » du bulletin 2001 de la Société archéologique du Vendômois que j'avais indiqué en lien externe (ci-contre) il y a quelques jours. L'article se trouve aux pages 74 à 89 du bulletin, mais pages 76 à 91 du document PDF.
En octobre 2008, une ancienne élève m'a envoyé des photos de la couverture des Lagarde et Michard brochés (Bordas, édition 1956) qu'elle avait conservés.
Je viens enfin de mettre ces photos en ligne sur le site. Tout vient à point, qui peut attendre...
Je constate que, pour l'instant, les seuls livres de classe de cette époque dont on retrouve trace sont ceux de français. Curieux ! Personne ne m'a dit avoir conservé ses livres de physique, de chimie, de maths, d'anglais, d'histoire ou géographie, etc. Pourtant je suis sûre qu'il y en traîne dans des cartons, des greniers, ou même en bonne place dans des bibliothèques...
Courage ! Cherchez, et vous tremblerez délicieusement en vous replongeant dans les affres de vos interros, contrôles, ou compositions trimestrielles comme on disait, me semble-t-il, il y a une cinquantaine d'années...
Depuis le passage de mon vieil écran 17" à celui de 22" (où je me sens moins à l'étroit... normal !) je trouvais les photos de mes classes un peu riquiqui.
J'ai enfin retrouvé, dans mon fatras, les originaux sur papier (enfin, plus exactement les copies des originaux que m'avait envoyées Marie-Françoise) et je me suis décidée à les re-scanner avec une meilleure définition et une taille respectable.
Vous pouvez voir ce que ça donne en cliquant sur l'icône sur les pages suivantes :
Sortons des cartons les petites photos, celles dont le format ou la netteté m'ont pour l'instant fait hésiter à les mettre sur le site.
La salle de dessin, tout là haut sous les combles de la cour d'honneur
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et puis un réfectoire, celui des garçons je pense, car celui des filles n'était pas aussi lumineux
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et enfin un dortoir que l'expéditeur m'a dit être l'un de ceux des filles, mais je ne pense pas reconnaître l'un de ceux où j'ai dormi.
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En revanche, je ne retrouve aucune photo de salles de classes ou d'étude – du moins où l'on puisse distinguer l'ensemble de la salle –, les rares dont je dispose sont celle-ci (l'une des deux rescapées) et une autre que l'on m'a envoyée (la dernière en haut à droite).
À partir de la classe de seconde, les internes avaient accès au foyer, à certaines heures bien précises, en lieu et place des récréations en plein air. Il y avait bien entendu un foyer pour les filles et un pour les garçons.
Celui des filles était situé dans l'annexe du Saillant, laquelle abritait aussi l'infirmerie. Je ne suis plus très sûre, mais il me semble que celui des garçons se trouvait au-dessus du porche de la cour d'entrée en direction de la cour des garçons.
Nous pouvions y jouer aux cartes, aux dames, aux échecs, lire quelques magazines, écouter de la musique... Je ne me rappelle pas du tout le matériel dont nous disposions pour passer les nombreux 45 et 33 tours, mais j'ai tout de même un vif souvenir de quelques morceaux : Take five (Dave Brubeck quartet), J'entends siffler le train (Richard Antony), Tous les garçons et les filles (Françoise Hardy), Telstar (dans la version des Shadows me semble-t-il), Santiano (Hugues Aufray), Chariot (Petula Clark), etc., et sans doute pas mal de musique classique, mais j'en ai tant écouté depuis que je ne saurais dire quels compositeurs j'ai découverts à cette époque...
Nous avions au moins un ou deux 33 tours de Jean Ferrat. À son propos, j'ai souhaité dire ici quelques mots en particulier car c'est le jour de son décès que j'ai mis en ligne ce blog. Je me colletais avec Corel Draw pour retravailler les photos destinées à la bannière du blog lorsque, pour faire une pause, j'ai allumé la télé et appris la nouvelle ; me sont alors revenues des bouffées de souvenirs, des images du foyer où nous passions ses chansons parfois en boucle...
L'une d'elles m'avait profondément marquée : Nuit et Brouillard, car c'est grâce à elle que j'ai pris conscience et mesure de l'horreur des déportations et des génocides de la Seconde Guerre mondiale.
Quelques phrases ont laissé en moi une empreinte indélébile *:
Ceux qui sont revenus peuvent-ils être heureux Ils essaient d'oublier, étonnés qu'à leur âge Les veines de leurs bras soient devenues si bleues...
Je dois avouer qu'à 15 ans j'ignorais que l'on tatouait des numéros sur les bras des déportés. Dans ma famille, on parlait bien plus de la résistance – les quatre ou cinq ans de maquis de mon père obligent – que des déportations, qui n'avaient pas concerné de connaissances proches. C'est donc cette chanson de Jean Ferrat qui me l'a appris, et m'a fait découvrir bien d'autres atrocités. Il faut dire qu'en cours d'histoire celle du XXe siècle n'était étudiée qu'en terminale... comme actuellement du reste.
Et puis ces vers
... Que le sang sèche vite en entrant dans l'Histoire... Je twisterais les mots s'il fallait les twister Pour qu'un jour les enfants sachent qui vous étiez
qui m'ont appris l'importance du devoir de mémoire...
* J'ai hésité une seconde à taper ce mot, par une sorte de timidité devant ce rapprochement entre deux choses sans commune mesure, comme si les tatouages infligés aux déportés devaient laisser une empreinte autrement plus durable que ces phrases en moi... ce qui est assurément le cas !
Anciens du lycée Ronsard, je vous propose de référencer ici vos pages, sites web, blogs, etc. quel qu'en soit le thème.
Vous pouvez les signaler d'abord en apostille* de n'importe quel message de ce blog, ou m'adresser un message par e-mail ou encore via le formulaire de contact.
Si vous souhaitez participer vous-même à ce blog, vous ajouterez le lien dans la liste, sinon je le ferai rapidement.
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* j'adore ce mot ;-) mais je vous laisse le soin d'aller en consulter la définition exacte sur votre dictionnaire favori, ou bien sur cet incontournable dictionnaire en ligne.
Depuis la création de ce blog, j'ai souhaité qu'il devienne « collaboratif », car je pense que nombreux sont les anciens élèves ou enseignants ou autres qui auraient des souvenirs à raconter ou des documents à publier.
Voici donc le mode d'emploi, c'est tout simple :
il faut s'inscrire sur canalblog.com, à moins que vous n'ayez déjà un compte que vous aimeriez utiliser pour ce blog ; vous pouvez aussi en ouvrir un autre ; toutes les explications sont sur cette page d'aide ;
vous m'envoyez un petit mot soit par e-mail si nous sommes déjà en relation, soit grâce au formulaire de contact de ce blog et je vous envoie une invitation (vous recevrez un e-mail contenant un lien sur lequel il suffira de cliquer) ;
il existe aussi un forum d'aide qui peut s'avérer utile (même aux utilisateurs expérimentés !) ; il est possible de le consulter avant même de s'inscrire (par exemple ce message ou la charte de canalblog).
N'hésitez pas !
Aucune obligation, vous pourrez publier un message par jour, ou un par an, à votre gré, textes, sons, images, vidéos...
Je suis à votre disposition pour tout renseignement complémentaire
sur celle qui regroupait Sciences ex. et Maths élem. en 1960-1961 comment s'appelait la prof de physique-chimie assise à côté de M. Proust, professeur de philosophie ?
... et un petit bonus en prime me ferait bien plaisir : quel était le prénom de ces professeurs ?
Hier je me suis consacrée à combler une lacune agaçante de mon site.
J'avais constaté que les noms des élèves et des enseignants que j'attribuais aux visages des photos n'étaient pas indexés par les moteurs de recherche *.
Un exemple pour m'expliquer : la page de la photo de classe où apparaît Melle Desneux – au hasard le premier contact avec un professeur du lycée Ronsard pour les 6e M3 en septembre 1959 – n'était pas jusqu'à présent dans la liste des occurrences indiquées par Google lorsqu'on faire une recherche avancée sur ce nom et sur ce domaine.
J'ai donc créé une page récapitulant les noms des professeurs présents sur les photos de classe. J'ai encore quelques photos à intégrer – ce que j'espère pouvoir finir ce week-end – et je les ajouterai au fur et à mesure.
* Si quelqu'un sait comment signaler aux robots qu'il faut prendre en compte les "bulles javascript", merci de me donner l'astuce !