Grâce à Michel Herbuel – qui semble avoir une mémoire prodigieuse – de nombreux visages ont été identifiés sur des photos des années 1950 et 1960, et plus précisément en

• 5e classique de 1954-1955
  
  Il ne manque plus que quatre noms : un garçon (n° 20) et trois filles (n^os 22,26 et 27).
  
  
• 1ère M' de 1958-1959
  
  
  Sur celle-ci, il manque encore sept noms : deux garçons (n^os 3 et 8) et cinq filles (n^os 10, 12, 13, 15 et 17), ainsi que plusieurs prénoms.
   
• Terminale (Sciences Ex et Maths  Élem) de 1960-1961
  
  Et enfin sur cette classe de terminales, c'est presque complet : seuls manquent le nom d'un garçon (n° 2) et celui d'une fille (n° 21), ainsi que le nom de l'enseignante... dont j'ai tout de même appris qu'elle était Mademoiselle (?) et non Madame (?). C'est déjà un progrès.

À l'occasion d'échanges concernant des photos de classe des années 1950/1960, Michel Herbuel (élève du lycée Ronsard de 1953 à 1961) vient de m'apprendre que notre ancien professeur d'anglais, Claude Bonin, était mort l'été dernier.

Vous pouvez consulter l'avis d'obsèques du 21 juillet 2012, et l'article nécrologique qui lui fut consacré sur la Nouvelle République le 25 juillet.

Il m'arrive parfois de consulter les pages nécrologiques – entre autres – de ce quotidien, pour faire des recherches sur des noms d'anciens élèves ou enseignants du lycée Ronsard, mais trop rarement sans doute. Tous les décès que j'ai eu la tristesse d'apprendre, jusqu'à ce jour, m'ont été communiqués par d'autres élèves, restés fidèles au Vendômois, ou du moins au Loir-et-Cher.

Voici quelques liens vers des photos de classe où M. Bonin était présent :

 ... ainsi que sur cette photo extraite de l'ouvrage posthume de Melle Desneux Le Canevas du Pavillon, où il est en compagnie de M. Claude Bayle, notre ancien professeur de dessin et, depuis le décès de M. Bonin, président de l'association Images et Sons en Vendômois, de Melle Marie-Magdeleine Desneux, professeur de lettres classiques et modernes, et de M. Lafontaine, proviseur.

Voyez de quelle impitoyable manière Serge Coutanceau nous a souhaité la bonne année, à nous tous anciens du lycée Ronsard !

Toute ressemblance avec des personnes existantes ne peut être que fortuite.

Vous êtes-vous déjà senti coupable de regarder les gens de votre âge et de penser : « Je ne peux pas paraître aussi vieux »

Si oui, vous allez apprécier l'histoire.

J'étais assis dans la salle d'attente pour mon premier rendez-vous avec une nouvelle dentiste quand j'ai remarqué que son diplôme était accroché sur le mur. Il y était inscrit son nom, un nom regroupant nom de jeune fille et nom marital comme c'est fréquent de nos jours. Je me suis soudain remémoré une jolie brunette portant ce nom. Elle était dans ma classe de lycée quelques 50 ans auparavant et je me demandais si cela pouvait être la même fille pour qui j'avais secrètement craqué à l'époque ?

Quand je suis entré dans la salle de soins, j'ai immédiatement écarté cette pensée de mon esprit. Cette femme grisonnante, dégarnie et le visage marqué de profondes rides était bien trop vieille pour avoir été mon amour secret... Quoique... Après qu'elle eut examiné ma dent, dès que j'ai pu parler, je lui ai demandé si elle était allée au lycée Ronsard de Vendôme.
– Oui, m'a-t-elle répondu.
– Quand avez-vous eu votre bac ? ai-je demandé.
– 1962. Pourquoi cette question ?
– Eh bien, vous étiez dans ma classe, me suis-je exclamé.
Alors cette affreuse petite vieille m'a demandé :
– Vous étiez prof de quoi ? 

Rhaaa ! C'est vraiment du vécu, ce conte de Noël...